01.10.2017

Actes du colloque "Le dialogue 5+5 et les enjeux géopolitiques euro-méditerranéens"

La revue n°132 - 133 reprend les actes du Colloque International annuel « Le dialogue 5+5 et les enjeux géopolitiques Euro-méditerranéens » organisé par l’Association des Études Internationales en partenariat avec la Fondation Friedrich Ebert les 4 et 5 Mai 2017 à Tunis.

Initialement lancé à Rome en 1990 en tant que cadre informel de dialogue et de concertation entre les pays riverains de la Méditerranée occidentale : cinq pays de la rive Nord (Espagne, Italie, France, Malte, et Portugal) et cinq pays de la rive Sud (Algérie Libye, Mauritanie, Tunisie et Maroc, le dialogue ainsi désigné sous l’appellation 5+5, n’a été effectivement relancé qu’en 2001. Depuis, ce forum multilatéral est devenu l’une des plateformes de concertation les plus actives, les plus régulières et les plus agissantes dans la sous-région. L’objectif défini pour ce dialogue étant avant tout de stimuler une coopération multilatérale qui puisse faire faire de la sous-région un espace commun de paix, de stabilité et de prospérité.

Les résultats des rencontres ne furent pas toujours au niveau des attentes des uns et des autres et des défis complexes auxquels la sous-région fait face et notamment les pays de la rive Sud. En raison de ces défis complexes, le colloque organisé par l’Association des Études Internationales en partenariat avec la Friedrich-Ebert-Stiftung Tunisie, les 4 et 5 mai, a tenté de trouver des réponses aux questions suivantes :

  1. Jusqu’à quel point le dialogue 5+5 a-t-il atteint les objectifs et missions qui lui furent initialement assignées ?
  2. De quelle manière s’articule–t-il avec les autres mécanismes multilatéraux ou bilatéraux de coopération inter–méditerranéens ?
  3. Jusqu’à quel point a-t-il contribué à créer une dynamique fiable de coopération entre les deux rives du bassin occidental de la Méditerranée.
  4. Jusqu’à quel point a-t-il contribué à atténuer les tensions et les crises politiques et à diminuer les risques sécuritaires ?
  5. A-t-il contribué à mieux maitriser les migrations irrégulières et les trafics illicites ?
  6. A-t-il réussi à activer la coopération économique entre les pays des deux rives.
  7. A-t-il contribué à activer la coopération en matière de préservation de l’environnement, de lutte contre les catastrophes naturelles et des énergies renouvelables ?
  8. Quel est le bilan dans les domaines de l’éducation, la santé, le dialogue social et culturel.

Partenaire:
Association des Études Internationales (AEI)